Trois jours et demi de voyage en 1969 dans une capsule qui ferait fuir tout claustrophobe, en particulier Augustin. Nous sommes bien loin de ça dans le 2069 de Moon 42.195 : une journée seulement, et dans de belles navettes dignes d’une cabine d’avion première classe !

D’ici à 2069, techniquement parlant, le timing d’une journée pour effectuer les 384 000 kilomètres entre la Terre et Lune est tout à fait envisageable pour une navette de passagers. Cela m’a été confirmé par un ancien astronaute français – rappelons d’ailleurs que le record Terre-Lune est détenu depuis 2006 par la sonde New Horizons en un peu plus de huit heures.
Une condition, pas très écologique cependant : effectuer un trajet direct et surtout ne pas s’embêter à économiser le carburant du vaisseau (plus il va vite, plus il en use).
Pour la navette de luxe, je me suis inspiré à la fois de l’intérieur de celles de la société Virgin Galactic et du film Ad Astra, avec Brad Pitt. Même si la date à laquelle se déroule son action n’est jamais indiquée, il s’agit d’un futur proche, que l’on peut estimer à la dernière partie du XXIe siècle, donc pas si éloigné de Moon 42.195 !
Et bien entendu, je n’ai pas eu besoin de me préoccuper de la gravité à l’intérieur de la navette puisque le graviton a tout résolu dans mon intrigue. Là encore, rendez-vous en 2069 pour vérifier…
